SOPHIE JOISSAINS « UNE VILLE QUI RAPPROCHE ET PROTÈGE »
Plus que jamais, face aux chaos du monde, je crois nécessaire de bâtir ensemble une ville à taille humaine, capable de nous rassembler et de nous protéger. Une ville bienveillante qui nous rapproche grâce aux solidarités que nous développons pour chacun d’entre vous, à l’échelle de nos quartiers et de nos villages. Et une ville qui préserve nos atouts - ils sont nombreux - et notre cadre de vie exceptionnel. Nous devons être vigilants.
Pour cela, mon action est entièrement tournée vers la ville et les Aixois et cela repose sur trois piliers : la proximité comme méthode, c’est-à-dire la concertation car j’ai besoin de prendre le pouls des Aixois pour mieux les servir ; le terrain comme pratique car j’ai besoin de prendre le pouls de la ville pour mieux la faire vivre. Mais encore le destin des Aixois, comme vision pour la ville de demain, car c’est de celle-ci que dépend l’avenir de la jeunesse. Elle est l’ADN de notre ville. Pour paraphraser Saint Exupéry, la ville que connaîtront nos enfants, ils n’en seront pas les héritiers, mais c’est nous qui leur empruntons. Faisons en sorte qu’elle soit la plus belle, la plus conviviale et la plus accueillante possible.
A mon sens, la mise en perspective du modèle de Carlos Moreno sur la ville du quart d’heure constitue un axe de réponse à ces objectifs déclinés par quartier ou selon la destination des équipements, les loisirs ou l’économie.
Sécurité, santé, biodiversité
À Aix, donc, la proximité est au centre de notre action. Nous avons je crois, réussi en resserrant les liens qui nous unissent à nos concitoyens. Si nous avons été relativement épargnés par les émeutes du mois de juin c’est parce que nous avons des élus dans les quartiers et les villages qui entretiennent un dialogue permanent avec la population et qui sont à l’écoute de leurs attentes et de leurs propositions.
Proximité rime avec sécurité. Nous réclamions le renfort de la police nationale à la hauteur des efforts consentis par la municipalité sur la police municipale, les choses commencent à changer, en mieux. Proximité rime avec santé. Nous accompagnons les nombreux établissements, le Centre hospitalier intercommunal, bien sûr, mais aussi les établissements privés, dans leurs demandes pour maintenir une offre de soins de qualité aux Aixois. Proximité rime avec biodiversité. La Ville va se doter d’un Plan biodiversité pour mailler son territoire des essences végétales permettant à la fois d’y développer une faune abondante, et de réagir face aux pollutions. Nous avons débuté avec le parc naturel urbain et nous allons poursuivre ailleurs en ville.
Cette ville qui protège et qui rapproche, nous la construisons jour après jour en conjuguant la ville du quotidien et la ville de demain, l’action et la prospective pour dessiner un espace désirable, un avenir souhaitable et acceptable. Une ville qui nous rassemble et nous ressemble.
GRAND THÉÂTRE DE PROVENCE - VILLE : UNE SITUATION CLAIRE
Suite au débat du conseil municipal du 21 juillet sur la clôture de la Délégation de service public (DSP) du Grand Théâtre de Provence, le groupe Aix au Coeur a fait parvenir à la Ville un courrier le 1er août 2023. Des questions ont été posées pour préciser les échanges du conseil municipal. Ces demandes ont conduit à un travail important et long des services de la Ville et du délégataire afin de fournir les explications et les 250 pièces nécessaires pour répondre aux interrogations du groupe d’opposition.
La Ville a fourni l’ensemble des éléments d’explication à l’opposition lors d’une réunion qui s’est tenue en mairie le 19 septembre 2023 en présence des élus des différents groupes politiques composant le conseil municipal. Elle a également transmis toutes les pièces d’explication au contrôle de légalité, diligenté par les services préfectoraux. Elle n’a reçu aucune remarque.
L’ANTISÉMITISME N’EST PAS UNE OPINION !
Le 7 octobre 2023, l’État d’Israël a été lâchement attaqué sur son sol par des terroristes qui ont provoqué la morts de près de 1500 civils, soit le plus important carnage de son histoire.
C’est une véritable boucherie de haine et de cruauté, une barbarie innommable, qui a déferlé ce jour-là sur la population, dévastant des communes entières, dont notre ville jumelle d’Ashkelon, avec laquelle Aix-en-Provence entretient des relations d’amitié depuis 30 ans.
À l’horreur est venue s’ajouter la prise de 241 otages, dont 238 demeurent encore détenus à ce jour, par le mouvement djihadiste à l’origine de ces attaques qui ont fait ressurgir un conflit historique dramatique et qui ont provoqué une guerre tragique.
Depuis cette barbarie et le déclenchement des hostilités, nous assistons à une montée exponentielle des actes antisémites en France, alors que certains, de manière totalement irresponsable, cherchent à importer ce conflit sur notre territoire.
Ainsi près de 1200 actes antisémites ont été recensés dans notre pays en un mois, plus que pendant toute l’année 2022. Nous ne pouvons pas tolérer ces agissements. Nous devons nous montrer intransigeants, inflexibles, et réaffirmer nos valeurs de tolérance et de solidarité, socle de notre vivre ensemble.
Ni relativisme, ni contextualisation. Nous sommes aux côtés de nos compatriotes de confession israélite, sans la moindre ambiguïté !
Il nous faut condamner avec la plus grande fermeté toute forme de haine, toutes ces exactions inadmissibles, abjectes, indignes, commises contre les citoyens de confession juive ; elles doivent être punies en conséquence de leur gravité.
Il est inacceptable qu’une population faisant partie intégrante de notre communauté vive aujourd’hui dans la peur en raison de son appartenance religieuse. Dans la patrie des Lumières. Dans la patrie de grands penseurs comme Émile Zola.
Le 09 novembre dernier, nous avons célébré le retour sur son emplacement d’origine d’un monument dédié à cet illustre écrivain, à cet éminent citoyen ayant grandi à Aix-en-Provence.
Un monument disparu en 1942, sous le joug de l’occupant nazi qui exigea la fonte du buste en bronze pour l’industrie de l’armement.
Tout un symbole pour celui qui se dressa avec courage pour dénoncer les campagnes de haine antisémite, de plus en plus virulentes dans la France des années 1890, et qui défendit le capitaine DREYFUS avec son fameux « J’accuse », quoi qu’il puisse lui en coûter.
Nous savons tous à présent les atrocités perpétrées au nom de cette idéologie répugnante au cours du XXème siècle.
La division qui gangrène notre pays menace notre démocratie dans son ensemble.
Nous devons nous inspirer du courage d’Émile Zola pour faire front et stopper ceux qui veulent détruire notre République fondée sur l’égalité, la liberté et la fraternité.
Non à l’antisémitisme, non à la haine !