Pendant la nuit, la lumière est source de déséquilibre, pour nous, mais aussi pour les espèces végétales et animales.
Certaines chauves-souris y sont par exemple très sensibles et évitent les zones éclairées, des routes, des places, qui sont autant d’obstacles.
Or, les espèces ont besoin de se déplacer pour chasser ou se reproduire. La trame noire, qui consiste à préserver de la pollution lumineuse des espaces où les enjeux de continuité écologique et de biodiversité nocturne sont forts, nous interroge donc aussi sur une utilisation plus sobre de l’éclairage nocturne.
C’est déjà le cas de la nouvelle voie verte, qui relie le village des Milles à la Pioline, avec un éclairage du cheminement par détection, uniquement lors du passage de piéton.