Aix au coeur

LE GROUPE AIX AU COEUR

Aix eu Cœur souhaite une agréable pause estivale à tous ceux qui prennent des congés et un été fructueux et dynamique à tous ceux qui continuent à travailler !

AIX AU COEUR EST LA SEULE OPPOSITION À SOPHIE JOISSAINS !

Alors que Sophie Joissains a décidé de ne plus convoquer qu’un conseil municipal tous les deux mois, la séance de juin a duré plus de 10h avec pas moins de 100 rapports l’ordre du jour. Une durée qui empêche d’étudier les délibérations dans de bonnes conditions et met au jour la désorganisation qui règne au sein de ce conseil. Conséquence : à 20h de nombreux élus du groupe de Sophie Joissains étaient partis et le quorum nécessaire ne tenait plus que grâce aux conseillers municipaux d’opposition.

Pour dénoncer cette situation absurde, Anne-Laurence Petel et les élus Aix au Coeur, accompagnés de Cyril Di Méo d’Aix en Partage, ont décidé au bout de 10h, de quitter le Conseil municipal pour mettre le maire et sa majorité face à leur infériorité numérique. Pour assurer tant bien que mal le quorum, Sophie Joissains a pu compter sur le soutien de Marc Pena, le leader de la NUPES, qui a fait le choix de servir de roue de secours à Sophie Joissains.

Marc Pena s’est comporté en allié objectif de Sophie Joissains, Aix au Coeur est la seule véritable opposition municipale.

PLUI : NE VOUS LAISSEZ PAS BERNER PAR « L’URBANISME APAISÉ » QUE LE MAIRE VOUS VEND !

Le 9 juin, le conseil municipal a délibéré sur l’avis de la ville d’Aix sur le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI) mis en oeuvre par la Métropole en coordination avec les territoires. En plus du Plan local de l’Habitat et du Plan de Mobilité, ce document est une première étape qu’Anne-Laurence Petel a voulu saluer car il a le mérite de rattraper le retard et de se conformer aux exigences environnementales légales, même si d’autres métropoles ont déjà intégré dans un seul document, urbanisme, logement et mobilité.

L’un des principaux enjeux de ce PLUI est l’obligation par l’Etat de préserver les terres agricoles et naturelles en diminuant de 50% leur consommation pour l’urbanisation par rapport au 10 dernières années (Zéro artificialisation nette -ZAN). Rappelons que les Bouches du Rhône est le plus mauvais élève de France en matière « d’artificialisation des terres ». Sur ce point Anne-Laurence Petel a rappelé à Sophie Joissains que préserver les terres n’est pas la « lubie administrative » caricaturée par Gérard Bramoullé mais une nécessité pour notre autonomie alimentaire et pour l’objectif de neutralité carbone en 2050.

Aix au Coeur a déploré l’absence de véritable politique d’urbanisme, stratégique et concertée. Les termes « d’urbanisme apaisé » employés à l’envi par Sophie Joissains, ne sont qu’incantations et pirouette sémantique pour masquer la réalité :
– les constructions débridées continuent, et pour cause, depuis 20 ans c’est sur l’urbanisation que la majorité Joissains fait reposer l’équilibre budgétaire de la ville. L’adjoint aux finances se réjouissant de la « dynamique immobilière ».
– Sophie Joissains indique vouloir « suspendre » les ZAC de Barida et Beauvalle et non pas arrêter ces projets. Une pause donc… pour reprendre de plus belle après 2026 ? Pourtant le rapport de la mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) sur la ZAC de Barida est sans appel, affirmant que « Le principal enjeu environnemental concerne la protection de la santé des futurs habitants du site (qualité de l’air et ambiance sonore) »
– L’extension de la Duranne continue, sans aucun changement dans la logique d’aménagement du quartier qui consiste depuis 15 ans à empiler des immeubles côte à côte, tel un monopoly et toujours sans transports en commun.
– Malgré nos questions, aucune stratégie de lutte contre les logements vacants et donc pour les Aixois qui cherchent désespérément à se loger.

En conclusion sur ce point : les Joissains changent à la tête de la ville mais pas l’urbanisation effrénée. Au-delà de cet avis, Aix au Coeur a dénoncé l’absence de commission d’urbanisme depuis 6 mois, empêchant ainsi l’opposition d’avoir connaissance des dossiers. PLAINE

SPORTIVE CARCASSONNE : UN BUDGET QUI DÉRAPE ET UNE CONCERTATION OUBLIÉE

La rénovation de la plaine Carcassonne annoncée à grands renforts de communication est un projet positif pour les sportifs aixois. Cependant, comme à l’accoutumée, le projet a été fait sans concertation préalable suffisante et avec une priorité totalement inadaptée et déconnectée de la vocation sportive du site, le maintien de la fête foraine.

Nous déplorons en effet que la construction ait débuté sans évaluation des besoins des clubs en amont, et sans information claire, ni des usagers, ni des associations, ni des élus. Avec pour conséquence, un dérapage budgétaire de 5 millions d’euros. Niveau mobilité, la copie est à revoir dans un quartier à l’offre de transports en commun insuffisante. Alors que le projet initial prévoyait une augmentation du nombre de places de stationnement, elles baisseront, alors que la fréquentation de l’infrastructure augmentera et que la fête foraine restera. Autant de difficultés à prévoir pour les riverains et les usagers.

AIX AU COEUR S’ENGAGE CONTRE L’AVIATION D’AFFAIRES À L’AÉRODROME DES MILLES

Le projet qui prévoit la construction de 6000m2 de hangars et d’une nouvelle aérogare d’affaires de 800m2 a reçu l’avis favorable de la ville en décembre 2022.

Si Aix au Coeur n’est pas opposé à la pratique de l’aviation de loisir et se félicite des efforts de décarbonation engagés par les clubs (avions électriques), nous nous opposons à un développement de l’aviation d’affaires, comme Laurence Angeletti l’a rappelé dès l’ouverture du conseil municipal.

Implanté au coeur d’une zone urbanisée, l’aérodrome des Milles expose de nombreux Aixois à des nuisances importantes (bruit, pollution). Alors qu’un travail de fond a été entrepris pour limiter ces nuisances, le projet d’extension de l’aérodrome et le développement de l’aviation d’affaires risque de remettre en cause tous les le magazine d’information de la Ville d’Aix-en-Provence aixmaville 45 efforts entrepris pour améliorer la qualité de vie des riverains.

Alors que la France est engagée à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, le développement des jets privés aux Milles, qui peuvent émettre plusieurs tonnes de CO2 par heure de vol, ne va pas dans le bon sens, celui de transports plus propres et silencieux.

Après l’avis favorable de la ville en décembre dernier, Sophie Joissains semble aujourd’hui rétropédaler face à l’opposition unanime des riverains, des associations et des élus d’opposition. Encore une fois, c’est la pression qui contraint le maire.