Les lipides ont un rôle énergétique, mais pas seulement : ils apportent des acides gras essentiels et sont vecteurs de vitamines liposolubles. Toutefois, le PNNS recommande de limiter la consommation de graisses totales et particulièrement les graisses dites saturées. Sur le plan qualitatif : il est conseillé de privilégier les matières grasses végétales (huiles) et de les varier car elles ont des propriétés différentes :
pour la cuisson : huile d’olive, d’arachide…
pour l’assaisonnement : mélangez ou alternez différentes huiles (colza, olive, noix…)
Sur le plan quantitatif, il est utile de mesurer les corps gras ajoutés aux préparations (ne versez pas directement l’huile dans la poêle, il est plus difficile d’en juger la quantité). Et méfiez vous des graisses dites " cachées " : lipides présents naturellement dans les aliments ou ajoutés dans un aliment acheté préparé (viennoiseries, barres chocolatées, charcuterie…).
Y a-t-il des huiles moins grasses que d’autres ?
Non, toutes les huiles sont constituées de 100 % de lipides et leur valeur énergétique est identique. Si certaines huiles ont l’air plus ou moins épaisses, ceci est lié à la nature des acides gras qui les composent, mais leur valeur calorique est inchangée.
Privilégier les huiles riches en acides gras essentiels (huile de colza, d’olive, de noix principalement) pour assaisonner vos salades. En effet, riches en acides gras oméga 3, elles sont indispensables aux structures cellulaires.