LA VOIE DU MILIEU - PAR SOPHIE JOISSAINS
La vie est faite de chemins, parfois sinueux, parfois limpides, ponctués de choix décisifs. En politique comme ailleurs, chaque croisement est une opportunité : celle d’avancer avec justesse, avec discernement, et surtout, avec engagement.
Être maire, c’est décider chaque jour pour l’avenir de sa commune. De la petite enfance à l’urbanisme, de la culture aux finances, chaque domaine compte. Il s’agit d’orchestrer des projets d’envergure tout en gardant les pieds bien ancrés dans le quotidien des habitants. C’est faire coexister rigueur budgétaire et attention humaine, gestion et proximité, cadre réglementaire et bon sens.
Conduire Aix-en-Provence, c’est l’honneur d’accompagner une ville au patrimoine exceptionnel et au rayonnement unique. C’est la responsabilité enthousiasmante d’ouvrir les portes de l’avenir sans jamais tourner le dos à l’héritage de la cité du Roy René. C’est faire de chaque transition une promesse de progrès, et de chaque transformation une opportunité pour les Aixois.
Ce que je défends, c’est une politique du quotidien, fidèle à l’intérêt général. Une action municipale qui privilégie l’écoute, le dialogue, la décision équilibrée. C’est cela, la voie du milieu. Elle refuse les dogmes, rejette les oppositions stériles, et rassemble autour d’une vision partagée.
Être maire, c’est le plus beau mandat qui soit. Parce qu’il repose sur une relation de confiance unique avec les habitants. Ce lien se construit jour après jour, dans chaque choix, chaque action, chaque rencontre. Il se renouvelle sans cesse, avec exigence et avec sincérité.
Oui, certaines décisions sont simples, comme donner un nom à une rue ou honorer une figure locale. D’autres sont plus complexes, car elles engagent la ville sur le long terme. Mais toutes demandent la même chose : de la constance, du courage, et une boussole solide.
Les critiques font partie du jeu démocratique. Et je respecte profondément la voix de celles et ceux qui ne pensent pas comme moi. Mais je reste convaincue d’une chose : il est plus difficile, et bien plus exigeant, de décider pour tous que de commenter depuis l’opposition. C’est ce sens de l’action que j’assume pleinement.
Depuis 2021, avec ma majorité, nous n’avons cessé d’agir : végétalisation de nos écoles et de nos rues, renforcement de la sécurité, embellissement des quartiers, soutien aux familles, aux seniors, à nos forces vives. Tout cela découle d’une vision claire et résolument humaniste : faire d’Aix-en-Provence une ville vivante, harmonieuse, ouverte, où chacun trouve sa place. La voie du milieu, c’est celle de la responsabilité, de l’unité, de la modération des choix réfléchis et des actions déterminées. C’est la voie du rassemblement, celle qui refuse les postures et les clivages. C’est la voie que j’ai choisie, avec conviction et enthousiasme, pour Aix-en-Provence.
LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR ANNONCE UNE BAISSE DES CHIFFRES DE LA DÉLINQUANCE
La sécurité est un bien commun fondamental, dû à chaque habitant. C’est sur cette conviction que le maire d’Aix-en-Provence, Sophie Joissains, a fait de la protection des personnes et des biens une priorité absolue de son action municipale. Première cour d’appel de France après Paris, Aix-en-Provence est confrontée à une activité judiciaire particulièrement dense, qui mobilise quotidiennement les forces de l’ordre pour les escortes et transfèrements. Ce contexte spécifique accentue les effets du sous-effectif de la police nationale.
Face à cette réalité, la maire d’Aix a agi avec constance. À la fois en interpellant à plusieurs reprises les ministres de l’Intérieur sur la vacance de 12 postes de policiers nationaux, ainsi qu’en renforçant la police municipale par une politique volontariste de recrutement, avec un objectif de 150 agents d’ici 2026. Dans un courrier officiel adressé récemment à Sophie Joissains, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau saluait les résultats obtenus à Aix-en-Provence en matière de lutte contre la délinquance : une baisse de 7,3 % des cambriolages de logements, une réduction de 37 % des vols à la tire et une diminution sensible de 1,6 % des violences contre les personnes sur la période observée.
LES BATAILLES NE SONT PERDUES QUE PAR CEUX QUI NE LES MÈNENT PAS
Le 21 novembre 2022, Sophie Joissains réunissait autour d’elle l’ensemble des forces économiques que compte la Métropole. Les chefs d’entreprises, le Top 20, les Syndicats tels que l’UPE, les représentants du PAAP, les chambres consulaires… Tous n’avaient qu’un seul objectif, parler d’une même voix pour demander avec fermeté, une étude permettant d’envisager la faisabilité d’une deuxième ligne de BHNS entre le centre-ville et le Pôle d’Activités des Milles.
À l’issue de cette réunion de travail constructive et collaborative, une déclaration commune a été prononcée en forme de plaidoyer pour ce projet de désengorgement de la RD9 et de développement du PAAP.
Dans le même temps, la Métropole mettait en place un Comité de Pilotage avec l’ensemble des acteurs institutionnels locaux afin de choisir parmi des scenarii, lequel étudier en priorité, au regard des temps de parcours, de contraintes budgétaires et calendaires.
Depuis 2022, Madame le maire a prêché (presque) seule sur ce dossier du BHNS alors que des voix s’élevaient pour critiquer une solution qui ne serait jamais mise en œuvre, ou au mieux après 2035. D’autres, par esprit d’opposition politique systématique ont préféré défendre d’autres options qui avaient peu de chances de voir le jour rapidement du fait de blocages institutionnels.
D’autres enfin, préféraient des solutions rapides mais impossibles techniquement à mettre en place. Le 2 juillet 2025, la fumée blanche est enfin sortie d’une réunion du GIP mobilité sur le Plan Marseille en Grand. Martine Vassal, Présidente de la Métropole et du GIP, ainsi que François Rebsamen, Ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation ont parlé d’une seule et même voix pour annoncer que le BHNS à destination des Milles – la Duranne, serait mis en service non pas en 2035, mais en 2030, avec une participation financière de l’Etat, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent.
Cette victoire de la constance et de la régularité permettra aux Aixois de bénéficier d’un transport électrique, en site propre et de voies vélo pour se rendre au PAAP, ainsi qu’à la Duranne. Véritable alternative à la voiture, le BHNS va contribuer à largement fluidifier la D9 aux heures de pointe.
La Métropole a tenu ses engagements et les a même améliorés. L’Etat souhaite accompagner ce projet qui concerne le deuxième pôle d’activités économique de France. Merci à tous ceux qui y ont cru et qui ont permis de donner une impulsion décisive à ce projet.
L’ESPACE PUBLIC RENDU AUX AIXOIS
LA MUNICIPALITÉ DE SOPHIE JOISSAINS A LANCÉ UN PLAN AMBITIEUX DE RESTITUTION DE L’ESPACE PUBLIC AUX AIXOISES ET AUX AIXOIS. LA MÊME SEMAINE, MADAME LE MAIRE DÉCIDAIT DE DÉBARRASSER DE L’ESPACE PUBLIC TOUS LES OBJETS QUI ENTRAVENT LA LIBRE CIRCULATION PIÉTONNE EN VILLE.
Il n’était pas rare, jusqu’à récemment, qu’une poussette, un fauteuil roulant ou simplement un piéton se heurtent à des obstacles inappropriés sur leur passage : carcasses de vélos, boîtes à clés ou encore dispositifs de type stop-trottoir, pourtant tous interdits sur l’espace public.
Soyons clairs : il ne s’agit pas de stigmatiser le propriétaire qui souhaite légitimement louer son bien, dès lors qu’il respecte les règles, ne vient pas installer de boîte à clés dans l’espace public et ne contribue pas à la rupture de la chaîne du logement à Aix. Il ne s’agit pas davantage de mettre en cause le commerçant, dès lors qu’il se conforme à la réglementation applicable à son activité sur le domaine public.
En revanche, il n’y a aucune justification pour ceux qui abandonnent des épaves de vélos, cadenassées à un mobilier urbain, voire – ce qui est inacceptable – à un arbre. Trop d’arbres ont été endommagés par ces pratiques, qui relèvent clairement de l’incivilité et de l’irrespect des biens communs. Dans le cas des boîtes à clés, elles seront conservées aux objets trouvés à la police municipale pour que leurs propriétaires les récupèrent. Les vélos seront conservés dans un local de la mairie avant leur don à l’ADAVA, une association de promotion du vélo à Aix, afin qu’ils soient réparés pour certains et retrouvent une deuxième vie. Quant aux pancartes publicitaires, les restaurateurs peuvent les installer dans le cadre des droits de terrasses pour ceux qui en disposent mais plus de manière sauvage sur l’espace public emprunté par les piétons.
Ce plan « Espace public » a été annoncé, la Ville a communiqué en amont, et il est en cours d’exécution afin que les Aixois puissent de nouveau se déplacer sans contraintes dans le centre-ville à pieds ou à vélo.