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Les carrières de Bibémus

Les carrières de Bibémus font partie du grand site Sainte-Victoire. Situé sur le revers du plateau dominant la vallée du Tholonet, Bibémus désigne un plateau rocheux dont une partie (environ 7 ha) a longtemps servi de carrières de pierre. Leur exploitation remonte à l’Antiquité et a servi pour la construction d’Aix aux XVIIe et XVIIIe siècles. La texture spécifique de la roche de Bibémus lui donne une couleur ocre jaune lumineux.

L’esprit des lieux
Pénétrant dans une carrière abandonnée, le visiteur change d’univers, s’immerge dans une forêt « dorée ». Il entre en rapport avec la pierre (taillée en falaises suspendues, formant des niches, des creux et des à-pics) et avec la végétation (de pins, d’arbousiers, de chênes et de cistes).
En 1921, Léo Marchutz rencontre K.E. Osthaus, fondateur du musée d’Essen, qui avait rendu visite à Cézanne en 1906 et lui avait acheté deux grands tableaux : Carrière à Bibémus et Bellevue. Osthaus racontait que Cézanne, montrant du doigt une de ses peintures, lui dit : « J’ai voulu rendre la perspective par la couleur ». L’argument majeur qu’utilisa Marchutz pour organiser à Aix-en-Provence l’exposition de 1956 (au Pavillon de Vendôme) fut qu’il « fallait voir ces tableaux à l’endroit où ils avaient été peints ».
A partir de 1888 les carrières de Bibémus sont une des sources d’inspiration de Cézanne. Ce site fascine l’artiste, après Gardanne, l’Estaque, le Jas de Bouffan, la Sainte-Victoire … Situé sur le revers du plateau dominant la vallée du Tholonet, Bibémus désigne un plateau rocheux dont une partie a servi de carrières de pierre depuis l’Antiquité. La couleur dorée que l’on retrouve sur la plupart des façades des hôtels particuliers d’Aix ( et l’Hôtel de Ville) est due à cette pierre.

Le site de Bibemus est propriété de la Ville d’Aix-en-Provence depuis 1998 grâce au legs consenti par l’Américain Georges Bunker à la condition expresse « qu’il n’y ait pas d’exploitation commerciale mais que ce lieu soit conservé comme parc public à la mémoire de Paul Cézanne ».

Parcours difficile pour les personnes à mobilité réduite
Chaussures adaptées à la marches recommandées

Plus d’informations sur : www.cezanne-en-provence.com

Le circuit Cézannien

Le circuit en centre-ville : Sur les pas de Cézanne
Un circuit en ville, balisé par « Les clous de Cézanne », permet de découvrir les lieux qui ont marqué la vie du peintre.

Le circuit en extérieur : La route Cézanne
Au départ du centre-ville, 5 chemins balisés indiquent la route à suivre pour faire une grande traversée des paysages cezanniens.

Informations pratiques :
Visites guidées - Réservation obligatoire

Office de tourisme d’Aix-en-Provence
« Allées provençales », 300 avenue Giuseppe Verdi, Aix en Provence
Au guichet, du lundi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h
Tél. : +33 (0)4 42 161 161
www.aixenprovencetourism.com

La Seds

théâtre antique d’Aquae Sextiae

Longtemps tenue pour une ville antique sans antiquités, Aix-en-Provence a vu ressurgir de terre une composante essentielle de sa parure monumentale de ville romaine : son théâtre.

Supposé depuis le XVIe siècle au moins, cet édifice de spectacle a suscité par le passé bien des discussions. Certains proposaient d’y voir un théâtre, tandis que d’autres ont résolument penché pour un amphithéâtre. Seule sa localisation faisait l’objet d’une relative unanimité, chacun s’accordant de le restituer dans un secteur jadis occupé par la ville médiévale des Tours, qui correspond à l’actuel site de la Seds. C’est d’ailleurs en ce point que E. Devoux place l’édifice sur le plan de la ville antique qu’il a gravé en 1762 en même temps que celui de la ville du XVIIIe s.
Si cette localisation a été définitivement confirmée en 1990 à la faveur des sondages réalisés par M. Fixot, J. Guyon, J.-P. Pelletier et L. Rivet, en préalable à la construction d’un programme immobilier, l’orientation du monument restait à établir et les hypothèses pesaient toujours en faveur d’un amphithéâtre. Il n’est pas étonnant donc que l’acquisition par la Ville de l’ancienne propriété des Sœurs du Saint Sacrement en 2002 ait motivé la reprise des recherches sur le site : au printemps 2003, une campagne de prospection géophysique menée par la Société Terra Nova permettait de localiser le monument et, en 2004, une campagne d’évaluation a enfin permis de l’identifier.

Le théâtre de la Ville

Etabli intra muros, dans le quartier occidental de la ville romaine, sur une vaste terrasse qui devait dominer le decumanus maximus (rue d’axe est-ouest) découvert, en 1970, à l’emplacement du cours des Minimes, le théâtre s’élevait à 30 m de la fortification, dans un secteur qui a accueilli, dans l’antiquité, d’autres bâtiments publics. Il mesure à peu près 100 m de diamètre, ce qui le classe parmi les édifices de grande taille. S’il est un peu moins grand que les théâtres d’Arles (102 m) et d’Orange (103 m), il se range devant ceux de Fréjus (95 m) et de Vaison (84 m). Bien que les recherches n’aient concerné qu’une petite partie de l’ouvrage, certaines caractéristiques architecturales se dégagent assez bien. A commencer par son implantation topographique qui rappelle celle des théâtres de Vaison et d’Orange.

Sans doute par souci d’économie et peut-être aussi pour répondre à un souci de mise en scène, le théâtre a été adossé à la pente nord-sud du terrain et avait sa cavea (la conque de 13 gradins) orientée vers le sud.
A l’emplacement de l’orchestra, se développe un sol en béton en légère pente, qui porte les empreintes de larges dalles de marbre et où est encore conservé un fragment de la bordure moulurée d’un gradin. Il s’agit du soubassement de deux larges gradins qui accueillaient les sièges des notables, selon l’usage grec de la proédrie, qui a pris une place envahissante à l’époque romaine.
Le profil des gradins conservés permet d’avoir une idée de la hauteur de l’édifice. Il devait s’élever à environ 24 m de hauteur à partir de l’orchestra. Il est actuellement conservé sur près de 8 m d’élévation, ce qui porte à près de 15 m la hauteur de façade disparue.

La chronologie de l’édifice

Il est trop tôt encore pour arrêter la chronologie du monument, mais les quelques pièces architecturales un peu remarquables qui ont été recueillies dans les niveaux de destruction en remploi dans des maçonneries plus récentes (fragments de chapiteaux, d’entablement, de corniche …) invitent à dater sa construction au moins de la période julio-claudienne (de 14 et 68 après J-C)

Restitution du théâtre de la SEDS en perspective.

La montagne Sainte Victoire

Symbole de la Provence, comme le Mont Ventoux et la Sainte-Baume, signal du Pays d’Aix, muse de Cézanne, la montagne Sainte-Victoire culmine à 1011 m.

Site de promenade, elle s’explore par tous ses sentiers ponctués de restanques. Le patrimoine religieux offre plusieurs étapes à vos randonnées : le prieuré Sainte-Victoire, construit au XVIIe siècle, l’Ermitage Saint-Ser, un merveilleux paysage de Provence autour d’une petite chapelle construite dans le prolongement d’une grotte pour perpétuer le souvenir d’un ermite du Ve siècle qui vint chercher refuge en ces lieux, la Croix de Provence, perchée sur la pointe occidentale du massif. Au pic des Mouches, point culminant, un panorama extraordinaire embrasse les horizons de Provence et les plaines vallonnées du Pays d’Aix. Par temps clair, on voit la mer, le Mont Ventoux et les Alpes.

Pour admirer les deux visages de Sainte-Victoire, suivez la route qui fait le tour de la montagne. Côté sud, les parois acérées dominent le bassin de l’Arc. Au nord, le relief s’abaisse doucement en une série de plateaux calcaires : Bibémus, le Cengle et Pallières. Vues superbes, départs de balades, charmants villages se succèdent : le Tholonet, Beaurecueil (la plus belle vue sur la montagne) et Saint-Antonin-sur-Bayon baignés de nature, Puyloubier et Pourrières entourés de vignobles, Vauvenargues étiré le long d’un val verdoyant.

Grand Site de France

Reconnue Grand Site de France depuis 2004, la montagne Sainte-Victoire est un joyaux du patrimoine naturel français qu’il faut préserver.

Sur 35 000 hectares à proximité d’Aix-en-Provence et Marseille, les massifs de Concors et Sainte-Victoire où cohabitent résidents, promeneurs, chasseurs, sportifs, amoureux de nature et de patrimoine, constituent le plus grand espace boisé d’un seul tenant du département des Bouches du Rhône.

Les activités forestières, agricoles ou pastorales ont façonné un paysage typiquement provençal qui est marqué par un remarquable monument minéral, la montagne Sainte-Victoire, chère au peintre Cézanne.

Sa diversité biologique a justifié l’inscription d’un très grand site Natura 2000. Au cœur d’une région urbaine de 1,3 million d’habitants, avec une fréquentation globale de 1 million de visiteurs, de provenance locale à 75%, terre de Cézanne et réservoir naturel, le Grand Site Sainte-Victoire est un enjeu patrimonial à plus d’un titre !
(source : www.grandsitedefrance.com)