Période(s) : Antiquité
Découverte(s) : un ensemble architectural énigmatique
Le diagnostic réalisé sur le Domaine de la Grassie a été motivé par le projet de construction de logements sociaux situé sur la rive gauche de l’Arc. Il est constitué par deux terrasses alluviale.
Le site a été fréquenté dès la fin de la période tardo-républicaine, Ier siècle av. J.C, jusqu’à la période judo-claudienne, 40-50 siècle ap. J.C, comme en atteste le lot de 10 monnaies.
Mais sa principale phase d’occupation se situe entre le milieu du Ier s. apr. J.-C. et la fin du IIe, voire le début du IIIe s. elle est matérialisée par plusieurs bâtiments qui appartiennent à un même programme de construction.
Dans ce contexte rural, l’alignement et surtout les dimensions et accolement des ces édicules permettent d’envisager deux hypothèses sur leur fonction : funéraires et ou cultuels, sachant que les deux vocations peuvent aussi avoir été intimement mêlées. Vient à l’appui de l’option funéraire les similitudes architecturales, que cet ensemble présente avec d’autres constructions mises au jour sur plusieurs nécropoles régionales contemporaines, telles la nécropole méridionale d’Aix-en-Provence par exemple, ou celle des Rouguières à Riez. L’option cultuelle est quant à elle étayée par la nature du mobilier recueilli sur le site et la proximité du cours d’eau.
C’est du reste, dans ce même secteur géographique qu’ont par le passé découvert plusieurs autels votifs : un autel consacré à Hercule, à la Beauvalle et deux autres mis au jour dans la carrière d’A. Rastouin, dont l’un dédié à la déesse Minerve.