Période(s) : Époques moderne et contemporaine
Découverte(s) : Histoire architecturale d’un monument.
Réalisés dans le cadre des travaux de réhabilitation de l’ancienne chapelle des Pénitents blancs des Carmes, les investigations archéologiques ont consisté en une étude de bâti ; une recherche documentaire en l’observation de deux sondages géotechniques et en la réalisation de 3 sondages de diagnostics.
La chapelle fut construite sur un terrain acheté en 1654 dans le faubourg
Saint-Jean, au point de contact entre la nouvelle extension du quartier Mazarin et le quartier de Villeneuve.
Son édification montre un soucis d’adaptation à la topographie en pente du terrain qui a nécessité des remblaiements pour offrir un plan horizontal, la construction d’annexes (avec cave) autour du sanctuaire et à l’ouest de la chapelle, la mise en place d’imposants contreforts. La mise en œuvre des élévations usant largement de moellons de calcaires blancs, a réservé aux arrêtes de l’édifice (piédroits et ouvertures) la pierre de taille ocre (calcaire coquillier type Bibémus).
A la Révolution, l’édifice est vendu comme bien national ; acheté par la ville, il est utilisé comme entrepôt de fourrage par l’armée. De 1817 à 1866, il est laissé à la disposition de la nouvelle confrérie et sert ensuite à différentes fins pour le compte de la municipalité : présentation de la collection de Bourguignon de Foubregoules, école primaire, centre d’enseignement ménager, ateliers de l’Ecole des Beaux-Arts, petit palais des Congrès.
La chapelle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 2 juillet 1951.