Délinquance d’appropriation : les polices s’organisent

La collaboration entre les polices, appuyée par le dispositif de caméras, permet notamment de lutter contre les cambriolages.

La délinquance d’appropriation fait référence aux cambriolages, aux tentatives de cambriolage, aux vols sans effraction et aux atteintes à la personne.

Entre 2019 et 2022, elle a significativement baissé sur Aix : 789 vols par effraction en 2022, contre 1480 en 2019, soit une baisse de 47 %. L’an passé 1200 vols d’automobiles, à la roulette et d’accessoires, contre 1732 trois ans plus tôt, soit une diminution de 31 %. Ces bons résultats, Thierry Bigot, directeur de la police municipale les explique par une meilleure coordination des forces de police :
«  Le travail complémentaire qui est mené est un atout majeur pour la tranquillité et la sécurité publique. Il y a une meilleure prévention, les informations circulent mieux, on perd moins de temps. La police municipale s’occupe au quotidien du mieux-vivre ensemble pour permettre à la police nationale de se concentrer sur ses missions principales de lutte contre la délinquance ».

Réunions de coordination, échanges de données informatisées, liaisons radio viennent illustrer cette collaboration, qui depuis le mois de juin a franchi un nouveau palier. Chaque semaine les chiffres mais aussi la cartographie des secteurs victimes de délinquance dite de proximité comme les cambriolages sont communiqués par la nationale à la municipale, permettant à cette dernière d’orienter ses patrouilles. Objectif : la dissuasion par la présence.

La lutte contre la délinquance s’appuie aussi sur le déploiement de la vidéoprotection et la création dès 2007
du centre de sécurité urbaine CSU, le centre névralgique du réseau de vidéosurveillance, qui a permis l’élucidation de nombreux faits. À ce jour, la ville dispose de 468 caméras. 13 nouvelles caméras seront posées d’ici fin 2023.