Quintette à cordes Sextius
Sonate n°1 pour cordes | G. Rossini
Quintette à cordes n°1 op. 77 en sol M | A. Dvořák
Les six Sonates à Quatre furent composées par Rossini à Ravenne en 1804, alors qu’il n’avait que 12 ans ! Il était alors hébergé chez le contrebassiste Agostino Triossi. Toutes organisées sur le même modèle (trois mouvements Vif-Lent-Vif), ces œuvres de jeunesse ne manquent pas d’intérêt ni de virtuosité. Les mouvements rapides sont pétillants, les mouvements lents remplis d’une certaine mélancolie. Si le style est encore proche du style gracieux du 18e, on sent néanmoins poindre le futur génie de l’opéra.
La musique de chambre constitue une part très importante de l’œuvre de Dvořák. D’abord très influencé par les grands maîtres du romantisme que furent Liszt, Wagner, Schubert ou Brahms, il s’orientera rapidement vers les thèmes plus slaves qu’il assimilera dans sa musique. C’est le cas avec ce Quintette pour cordes n°1, composé en 1874, qui marque l’abandon de l’influence écrasante des romantiques allemands pour un retour à l’inspiration nationale tchèque, sous l’influence musicale de Bedrich Smetana. Créé à Dresde en 1875 par un ensemble dirigé par le fondateur du Quatuor de bohème (Franticek Ondricek). Tour à tour enjouée, lyrique, parfois rustique et toujours innovante, la musique de Dvorak met en avant les qualités expressives de chaque instrument.
Le Quintette Sextius est une formation dite « à géométrie variable », avec ou sans piano, ce soir avec contrebasse. Mais cette formation est toujours placée sous les signes de l’amitié et de l’amour de la musique de chambre.
Michel Durand-Mabire, Aurore Billard – violons
Marie-Anne Hovasse – alto
Guillaume Rabier – violoncelle
Sara Cailloux-Lamoriniere – contrebasse
Entrée libre, dans la limite des places disponibles