Présentation de travaux d’élèves de la classe d’Art Dramatique
La présentation au public n’est qu’une étape dans la transmission de l’Art Dramatique mais une étape essentielle qui trouve son aboutissement en fin d’année scolaire sur deux périodes rapprochées.
Ces spectacles, ou fragments de spectacles, donnent le ton et la couleur du niveau d’apprentissage accompli. Ils mettent en lumière les acquisitions obtenues dans la fragilité et l’invention de chaque élève, tranquillement amené au fil du travail, dans un effort d’imagination associé à la maîtrise du corps et de la voix.
Vous y verrez des formes insufflées par les différentes époques du théâtre classique, moderne ou contemporain :
Certaines balbutiantes et parfois hardies de jeunes élèves (Cycle 1), d’autres plus affirmées et recourant à plus de technique pour des élèves plus avancés (Cycle 2), des traversées soutenues par des élèves plus expérimentés (Cycles 3) et allant jusqu’à la création en autonomie en fin de cursus d’apprentissage (Cycle spécialisé).
MERCREDI 24 MAI A 19h
ADN Dennis Kelly
ADN (Acide désoxyribonucléique) de Dennis Kelly - traduit de l’anglais par Philippe Le Moine - L’Arche Éditeur Avec les élèves de Cycle 2 et 3 : Léo BARRET, Rayan BEN ALI, Mario BOLIVAR-FERRERAS, Emilie CECCALDI, Manon GIRARD, Lilith LEBRUN, Manu LIBERT, Charlie MAZET, Amandine PAUVERT, Antoine PETIT et Ema TODOROVIC accompagnés par leur professeure Hélène Arnaud.
Cette histoire ressemble à celles que nous avons déjà lu ou pourrions lire à la rubrique Faits divers : après les cours, des adolescents se retrouvent dans un bois. Comme ils le font probablement chaque jour. Mais ce jour-là, ils commettent un acte irréparable. Lorsque notre histoire commence, l !impensable a en effet déjà eu lieu…Et maintenant ? Comment continuer à vivre ? Comment rester debout dans son humanité après un tel acte ? Remord, culpabilité, déni, rapports de force… La vie de ces jeunes bascule et glisse dans la confusion, la terreur et la folie. C’est avec une langue crue et trouée, qui hoquète, se répète et se rature que Dennis Kelly observe ces adolescents et les mécanismes de la violence. Sans jamais juger. Dennis Kelly exprime quelque chose de notre (in)humanité à toutes. Nous renvoyant à nos propres peurs, nous laissant avec nos interrogations sur la responsabilité ou la place de l’individu face au collectif. Il nous plonge dans un monde si hyperréaliste qu’il en devient surréel, parvenant alors à donner à ce thriller une profondeur poétique. Métaphysique.
Monologue 2 Béatrice Prat
Les Suppliants d’Alfred Jalinek texte écrit en 2013 en réaction aux agissements des autorités viennoises vis-à-vis des demandeurs d’asile, s’élève la voix de l’Étranger - une voix chorale traversée de mille autres. Cette langue, se gonflant telle une vague de récits aussi bien mythologiques que bibliques, de discours administratifs ou politiques, prend la forme d’une discordante et magistrale prière. extrait de préparation aux concours
Pulvérisée « teaser »
extrait du projet « l’île des esclaves »de Marivaux
Pour Krystian Lupa le théâtre est un laboratoire des expressions humaines. Nous nous risquerons à mettre cette idée en relation avec la dramaturgie Marivaudienne qui nous plonge dans une approche d’un théâtre de l’expérimentation et du sondage de l’âme humaine, de ses travers jusqu’à ses débordements.
Pour cela il serait intéressant pour une traversée dans L’Ile des esclaves de Marivaux de défaire ce qui a été pour découvrir ce qui sera. Comme une utopie, celle de créer une nouvelle réalité et collectivement se donner la possibilité d’être surpris par son « propre jeu ».
Ainsi il serait question pour chacun de se donner les moyens de sonder en soi les bouleversements émotionnels développés par Marivaux, notamment sur les rapports de pouvoir et de domination et plus largement sur les idées novatrices du siècle des Lumières.
Mais ce regard critique, que nous dit-il encore d’aujourd’hui ? Quel lien pouvons-nous tisser entre un monde éloigné de trois siècles du nôtre ?
Comme une fenêtre ouverte sur hier et demain, la langue d’Alexandra Badéa dans pulvérisés viendra aussi précipiter ce questionnement dans la spirale des rapports de force dans le monde du travail globalisé.
avec les élèves du cycle 1&2 qui sera présenté dans son intégralité le 17 Juin.
Thomas Barret, Anaïs Cherif, Clara-Lou Collart, Rosalie Deluy,Paola Dolorian,Lucie Escande, Riyad Hocini, Victorien Jager, Jules Latz, Robin Moron, Zia Mossler, Alice Prosperi, Malena Reynaud, Sébastien Rollin . Accompagnés par leur professeur Mathieu Tanguy
VENDREDI 26 MAI A 19h
Scène de concours Clara Guehennec et Iken Khadir
Chasser les fantôme de Hakim Bah C’est une histoire d’amour sur quatre saisons (Hiver, Printemps, Eté, Automne) entre un homme et une femme, lui vient de loin, elle vient d’ici. Ils vivent la même histoire d’amour et pourtant, tout à fait une autre. De quoi faut-il s’affranchir pour qu’une telle histoire puisse exister ? Quels fantômes faut-il chasser pour faire confiance à l’autre
? Faut-il pacifier les mémoires pour pouvoir avancer ? Chasser les Fantômes est un superbe texte, vivifiant, sur l’amour, le rapport amoureux qui montre parfaitement l’émerveillement et les désillusions du couple. A quel moment la relation interroge un champ plus large ? À quel moment le politique ou le social vient s’immiscer dans l’intime quand ça l’encombre ?
As you like it
Montage à partir de La Nuit des rois ou Tout ce vous voulez de W. Shakespeare - traduit de l’anglais par O. Cadiot - Editions POL Avec les élèves des Cycles 2 et 3 : Léo BARRET, Thomas BARRETS, Rayan BEN ALI, Mario BOLIVARFERRERAS, Emilie CECCALDI, Clara-Lou COLLART, Manon GIRARD, Noah GRAND, Ryad HOCINI, Manu LIBERT, Charlie MAZET, Amandine PAUVERT, Antoine PETIT, Sébastien ROLLIN, Mona SOUFI, Ema TODOROVIC et la participation des élèves du CS-PES : Elise CARRATALA, Clara GUÉHENNEC, Iken KHADIR, Béatrice PRAT accompagnés par leur professeure Hélène Arnaud. Les musiques sont extraites du répertoire baroque anglais et interprétées par Manon GIRARD (flûtes à bec) « Si on jouait ça sur une scène aujourd’hui, je condamnerais cette improbable fiction » Le titre anglais Twelfth Night renvoie à la douzième nuit de Noël, correspondant à la fête de l’Épiphanie, d’où l’allusion dans le titre en français à la « Nuit des rois ». Dans la tradition chrétienne, ces douze nuits suivant la nuit de Noël s’accompagnaient dans l’Europe de manifestations de joie collective, de « masques et mascarades » et de représentations théâtrales. Et l’esprit de subversion, ces jeux de renversement des hiérarchies et d’inversion de rôles, propres au carnaval, seront bien présents dans cette comédie au rythme effréné ! L’intrigue se déroule en Illyrie où règne le duc Orsino, amoureux de la belle et riche comtesse Olivia. Mais cette dernière est en deuil et repousse sans cesse ses avances. Pendant ce temps, une tempête a provoqué le naufrage d’un navire venant de Messine qui transportait Viola et son frère jumeau Sébastien. Les deux jeunes gens survivront au naufrage mais ils échoueront à deux endroits différents, chacun croyant avoir définitivement perdu son jumeau. Viola n’étant plus sous la protection de son frère, se travestit alors en homme pour se présenter à la cour d’Orsino et offrir ses services sous le nom de Césario. Le duc l’accueille et la/le charge de plaider sa cause auprès de la belle et riche Olivia. Mais alors que Viola travestie en homme est déjà secrètement amoureuse du duc, la comtesse Olivia tombe sous son charme ambigu. Et l’arrivée de Sébastien à la ressemblance troublante avec sa sœur va inévitablement participer à cet imbroglio amoureux, comédie des illusions et des errances du cœur… Et c’est encore sans compter sur le quatuor comique composé des pittoresques et truculents Toby, Andrew, Fabian et Maria ainsi que du bouffon Feste et du pudibond et amant parodique Malvolio qui alimenteront l’intrigue en nombreux quiproquos transformant notre scène en un joyeux charivari carnavalesque.
Scène de concours Iken Khadir et Ema Todorovic
Le Moche de Marius Von Mayenburg Monsieur Lette, inventif ingénieur pour des systèmes de sécurité électrique, découvre quelque chose d’affreux : il serait effroyablement laid. Pourquoi personne ne le lui a dit jusqu’à maintenant ? Pourquoi est-ce justement son supérieur qui met son nez là-dedans au moment où Lette doit partir présenter sa nouvelle invention dans un congrès ? Son collègue, qu’il n’aime pas trop, y va et recueille les éloges. Acculée à répondre, sa femme doit lui avouer que son visage a toujours été « catastrophique » mais qu’elle l’aime néanmoins
Salina « teaser »
Premier chapitre du romain de Laurent Gaudé. Travail sur la choralité pour raconter l’histoire de cette étrangère accueillie par ce village écrasé par le poids des traditions.
Salina « la pièce » sera présentée le 17 juin par les élèves de C1&C2 Carmen Bedel, Julie Boulle, Mathis Cervoni, Flore Conte, Mathis Cosme, Lola Dop-Varnede, Leeloo Eyme, Noah Grand, Claire Grenier,Justine Laporte, Lou Laurent, Marco Rollandin, Tom Sciacca, Soufi Mona accompagnés par leur professeur Alice Mora.
Vendredi 16 juin à 18H et Samedi 17 juin 10h/11h30 et 13h/14h30 "Le Repère" 37 Bd Aristide Briand
"L’acteur qui cherche la vérité et la vie de son personnage, et inscrit cette vérité et cette vie dans une pratique, devient un corps qui arpente la réalité onirique de la représentation qu’il crée. Nommons-la, cette réalité créée : "UTOPIA."
Utopia Lettres aux acteurs, Krystian Lupa
« L’île des esclaves » de Marivaux
Pour Krystian Lupa le théâtre est un laboratoire des expressions humaines. Nous nous risquerons à mettre cette idée en relation avec la dramaturgie Marivaudienne qui nous plonge dans une approche d’un théâtre de l’expérimentation et du sondage de l’âme humaine, de ses travers jusqu’à ses débordements.
Pour cela il serait intéressant, pour une traversée dans L’Ile des esclaves de Marivaux, de défaire ce qui a été pour découvrir ce qui sera. Comme une utopie, celle de créer une nouvelle réalité et collectivement se donner la possibilité d’être surpris par son « propre jeu ».
Ainsi, il serait question pour chacun de se donner les moyens de sonder en soi les bouleversements émotionnels développés par Marivaux, notamment sur les rapports de pouvoir et de domination, et plus largement sur les idées novatrices du siècle des Lumières.
Mais ce regard critique, que nous dit-il encore d’aujourd’hui ? Quel lien pouvons-nous tisser entre un monde éloigné de trois siècles du nôtre ?
Comme une fenêtre ouverte sur hier et demain, la langue d’Alexandra Badéa dans "Pulvérisés" viendra aussi précipiter ce questionnement dans la spirale des rapports de force dans le monde du travail globalisé.
Avec les élèves des cycles 1 et 2 sous la direction de leur professeur Mathieu Tanguy
Thomas BARETS
Anaïs CHERIF
Clara-Lou COLLARD
Rosalie DELUY -
Paola DOLORIAN -
Lucie ESCANDE
Riyad HOCINI
Victorien JAGER
Jules LATZ -
Gauthier MONDIN
Zia MOSSLER -
Alice PROSPERI -
Sébastien ROLLIN -
Semer le trouble « Jérôme, 38 ans » de Fabrice Melhio
Monologue de Manon Girard
« Salina » de Laurent Gaudé
Salina, l’enfant de sel, l’enfant qui pleure, petite étrangère venue d’on ne sait où, a été adoptée par le clan Djimba. Elle aime Kano mais est contrainte d’épouser Saro le frère aîné du chef du clan. Brutalisée, humiliée, Salina refuse de se soumettre. Lorsque son mari meurt lors d’une bataille, elle croit enfin pouvoir connaître le bonheur. Mais ses espoirs se brisent rapidement. Elle ne se laissera alors guider que par sa haine et son désir de vengeance.
Avec les élèves des cycles 1 et 2 sous la direction de leur professeure Alice Mora
Carmen Bedel
Julie Boulle
Mathis Cervoni
Flore Conte
Mathis Cosme
Lola Dop-Varnede
Leeloo Eyme
Noah Grand
Claire Grenier
Justine Laporte
Lou Laurent
Marco Rollandin
Tom Sciacca
Mona Soufi
Semer le trouble « Noa,25 ans » de Fabrice Melchio
Monologue d’Ema Todorovic
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Conservatoire à rayonnement régional Darius Milhaud
380 avenue Mozart - 13100 Aix-en-Provence
Tél. : 04 88 71 84 20