La loi ELAN impose aux OPHLM un minimum de 12000 logements. Pays d’Aix Habitat qui en possède 6000 doit donc fusionner avec une autre structure. La logique voudrait la fusion avec Habitat Marseille Provence, avec qui l’OPHLM aixois est déjà en société anonyme de coordination. Mais la Maire d’Aix nous explique, que la métropole souhaite « céder » les logements de PAH à Famille et Provence, organisme privé. La mairie n’est peut-être pas décisionnaire, mais a été consultée, et est favorable à cette solution.
La raison : ne surtout pas fusionner avec l’ogre marseillais ! Il n’y aurait pas d’autre solution. En procédant ainsi, la mairie brade la souveraineté communale, en offrant 6000 logements au privé qui n’a pas les mêmes vocations, ni les mêmes contraintes qu’un office public. Il obéit à la rentabilité.
Un risque pour les locataires, et notamment les plus précaires, avec des petits revenus. La pénurie de logements à Aix, allonge les listes d’attente. En cédant le parc social au privé, on risque une gentrification de nos quartiers ! Pour les salariés de l’office, c’est inquiétant. Quel devenir pour eux ? Une partie du personnel est fonctionnaire. Quel statut pour eux ? Ils se sont mobilisés contre cette fusion. La maire d’Aix les a reçus, ils ont été écoutés, mais n’ont pas été pas entendus. Alors que notre ville est en plein programme ANRU, Aix en Partage dénonce cette privatisation de PAH, un mauvais signal pour les locataires du parc social. AEP soutient également les employés de l’office PAH. « L’ensemble des élus d’Aix en partage félicitent amicalement Marc Pena, élu député de la 11ème circonscription des Bouches-du-Rhône Dimanche soir, les électrices et les électeurs ont fait le choix de Marc Pena pour les représenter à l’Assemblée nationale. C’est une victoire pour notre territoire. Jamais, dans le découpage politique actuel, cette circonscription n’avait été représentée par la gauche. Nous sommes fiers d’être, aujourd’hui, d’avoir un député du Nouveau Front Populaire. Face à la menace réelle de l’extrême droite, les habitantes et les habitants d’Aix-en-Provence, de Cabriès Calas, d’Eguilles des Pennes Mirabeau et de Septèmes-les-Vallons ont su faire front mieux que personne. En effet, dans le département des Bouches-du-Rhône, Marc Pena est le seul député du camp républicain hors Marseille. À l’inverse, dans la deuxième circonscription d’Aix-en-Provence, Anne-Laurence Petel est pleinement responsable de l’élection d’un candidat du Rassemblement national. En refusant de se désister, Mme Petel a choisi le déshonneur, elle aura eu la défaite avec. Nous adressons en ce sens notre soutien plein et entier à Jean-David Ciot, candidat du Nouveau Front Populaire dans la 14ème circonscription des Bouches-du-Rhône. La ville d’Aix avec le financement de la métropole va modifier le pont et noeud routier du Pont de l’Arc. Ce projet a été voté en 2012 par la Communauté du Pays d’Aix. Il traîne depuis plus de 10 ans. Les services de la mairie proposent donc un projet de pont et une profonde modification des flux de circulation. Nous sommes avec les associations de riverains inquiets de ce dossier. Nous constatons que les études de flux sont très insuffisantes et ne prennent pas en compte le développement urbain du quartier. Nous restons toujours dans l’attente d’une information claire sur l’évolution réelle du trafic, qui va se retrouver rejeté sur le rond point de la IV° région aérienne alors qu’il restait sur le pont et entrait ensuite sur l’autoroute. L’augmentation des nuisances sonores et de la pollution reste à évaluer.
Nous notons l’absence de vision prospective du projet. Aujourd’hui, le dossier proposé n’intègre aucun couloir de bus ou site de BHNS. Alors que nous sommes sur l’entrée et la sortie principale d’une des plus grosse gare routière du département avec la gare routière d’Aix…Et que plus de 500 bus transitent tous les jours par cette entrée. Nous regrettons aussi que les équipements cyclables soient sous dimensionnés avec une simple piste bidirectionnelle sur un seul côté du pont. Cela ne permet pas un développement de la pratique du vélo pour des déplacements inter quartiers. L’absence de cheminement piéton pose aussi problème en amenant les piétons à des traversées peu fluides. Nous sommes ici à la couture de deux quartiers de la ville, à un endroit où la pollution et les bouchons sont très importants. Pour nous ce projet ne répond pas aux défis du futur : apaiser les circulations, limiter les nuisances, favoriser le développement des transports et des modes de déplacement doux, piétons et vélo.
Les élus d’Aix en Partage