La biodiversité

La biodiversité désigne la diversité naturelle des êtres vivants.
L’espèce humaine fait partie de cette biodiversité et interagit avec elle. La cohabitation peut toutefois être parfois difficile avec certaines espèces « mal-aimées ».

La biodiversité

Les abeilles et autres insectes pollinisateurs sont des facteurs essentiels de la chaîne alimentaire. Ceux-ci permettent la pollinisation des plantes et donc leur fructification.

La Ville d’Aix-en-Provence participe également à la préservation de ces insectes, en ayant mis en place plusieurs ruches municipales au domaine du Grand Saint-Jean ainsi que sur les toits du Conservatoire de Musique.

LE RAT

Le rat est attiré par la présence de nourriture et d’eau. Petit et très bon grimpeur, il se faufile facilement où il le souhaite.

Vivant en colonie, il est très prolifique et peu transmettre des zoonoses à l’homme. Il prospère sur nos détritus, se nourrit de nos déchets. Ce rongeur est très sensible aux vibrations, ce qui explique pourquoi il est plus visible lors de travaux avec terrassement.

Des équipes dératisent régulièrement le centre ville et les autres secteurs de la ville à chaque réception de plaintes. Le service de l’Hygiène et de la Santé Publique travaille en lien avec la brigade de l’Environnement de la Police Municipale pour tenter de limiter les dépôts d’ordures ménagères en dehors des conteneurs et/ ou des horaires de déposes prévus.
En effet, les déchets attirent les rats qui préfèrent consommer les restes alimentaires plutôt que les raticides.

LE PIGEON

Le pigeon des villes est à l’origine de nuisances localisées dès lors qu’un nourrissage régulier et à heures fixes est opéré. Les fientes s’accumulent et leur corrosivité dégradent les bien privés et publics.
Le pigeon est potentiellement porteur de zoonoses telles que des Salmonelles, Campylobacter et Escherichia coli.

Nous rappelons que le nourrissage est non seulement illégal (article 120 du règlement sanitaire départemental), mais qu’il entraîne régulièrement l’apparition d’autres espèces comme les rats.

LE GOÉLAND LEUCOPHÉE

Le goéland leucophée est un prédateur pour d’autres espèces d’oiseaux mais il est également un animal protégé au titre de la règlementation européenne. Il monopolise les sites de nidification en s’y installant durant quatre mois et plus tôt que les autres espèces.

Par ce statut, il ne peut être éradiqué, mais des actions sont menées par la Ville, conjointement avec les syndics et bailleurs sociaux par convention. Pour faire face aux nuisances générées par cette espèce protégée, la Mairie d’Aix-en-Provence a obtenu un arrêté préfectoral dérogatoire lui permettant de lutter contre la prolifération des goélands.

En 2022, la Mairie est intervenue sur la ZUP d’Encagnane sur plus de 120 bâtiments en lien avec les bailleurs sociaux et les syndics de copropriété concernés. Le survol par un drône de la Ville et des visites de terrain ont permis de localiser les immeubles colonisés dans la zone.
Finalement, 48 immeubles se sont avérés colonisés et le prestataire mandaté par la Ville a démantelé 28 nids vides et stérilisés 121 œufs.

Nous sommes en attente du renouvellement de l’arrêté Préfectoral pour 2023 et la Ville procédera une nouvelle fois à des interventions sur les immeubles colonisés.
Dans la zone d’activités des Milles qui est très fortement colonisée par les goélands, la Mairie peut signer des conventions de délégation avec les entreprises impactées afin de leur permettre d’intervenir contre sa prolifération dans le cadre de l’arrêté Préfectoral dérogatoire.

Cet oiseau est potentiellement porteur de zoonoses. Le Goéland leucophée est connu pour être l’hôte naturel du virus de l’Influenza Aviaire.

La Ville d’Aix-en-Provence par le biais du Muséum d’Histoire Naturelle met en place l’Atlas de la Biodiversité d’Aix-en-
Provence dès le mois de mai.

Une écologue mandatée par la Ville est en charge de répertorier et comptabiliser les espèces de la faune sauvage d’Aix-en-Provence, aidée par des spécialistes, des bénévoles, ainsi que pour certaines espèces comme l’écureuil ou le hérisson, par le service de la Cause Animale. Les habitants peuvent contribuer à ce comptage en dénombrant les différentes espèces de mammifères, oiseaux, reptiles, et insectes vivant dans leur jardins.

Pour en savoir plus sur l’Atlas de la biodiversité, cliquer ICI.