Aix-en-Provence s’affiche comme l’une des villes françaises où la pollution de l’air a le plus baissé

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Aix-en-Provence se classe à la 15ème place sur les 119 villes françaises où la pollution de l’air a baissé. Un classement qui récompense une politique engagée en faveur de l’environnement depuis plus de 20 ans.

Selon Le Figaro (Source Ineris) et d’après une méthodologie développée par AtmoSud, la qualité de l’air en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Aix-en-Provence se situe à la 15ème place des villes de plus de 50 000 habitants où la pollution de l’air a le plus baissé en dix ans.

C’est l’indicateur synthétique ICAIR365 qui rend compte de l’accumulation de plusieurs polluants dans l’air : le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (03), les particules fines PM10 et PM 2,5 qui a permis de réaliser ce classement.

Un chiffre de l’ordre de 38,4 % entre 2011 et 2021 qui reflète les efforts collectifs réalisés pour promouvoir un environnement plus sain et plus durable pour la ville.

Favoriser les mobilités durables

Ce classement récompense la politique menée par l’équipe municipale depuis plus de 20 ans.

En effet, depuis de nombreuses années, la Ville d’Aix-en-Provence multiplie les initiatives pour limiter la pollution de l’air et mène une politique globale incitative en faveur des mobilités douces et durables afin d’encourager des modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle.

Dès 2003, un premier parc relais voit le jour au Krypton, en parallèle de la mise en place des Diablines dans le centre ville. Aujourd’hui ce sont plus de 2600 places de stationnement en extérieur et reliées au centre-ville par navettes gratuites qui sont proposées aux automobilistes. En 2011, le centre historique devient piéton, donnant une nouvelle bouffée d’air au cœur de ville.

Depuis 2017, le BHNS offre une navette toutes les 5 minutes aux heures de pointe. Cette ligne en site propre 100% électrique, reliant 19 stations sur 7,4 kilomètres, permet de traverser la ville en desservant les grands quartiers d’habitat, le centre-ville et le campus universitaire grâce à des voies réservées.

Elle a enregistré 5 millions de voyageurs en 2022 et la municipalité s’emploie activement à obtenir la mise en œuvre rapide de deux nouvelles lignes, notamment vers le Pôle d’Activité d’Aix-en-Provence.

En 2020, un grand plan de développement des pistes cyclables est mis en place. Il vise relier d’ici 2026 le centre-ville aux quartiers et villages d’Aix-en-Provence par des itinéraires sécurisés. Alors que le 100ème kilomètre a été inauguré récemment, 70% de ce plan vélo est déjà effectif en seulement trois ans, pour un investissement global de 18 millions d’euros.

Coup d’accélérateur sur la végétalisation

La sensibilisation à l’environnement et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre est au cœur des préoccupations de la cité.

Aujourd’hui, la Ville plante plus de 300 nouveaux arbres chaque année et une démarche de végétalisation des cours d’écoles (42 établissements végétalisés et 175 arbres plantés en 3 ans) dans le cadre du plan Bien vivre à l’école permet de recréer des îlots de fraîcheur dans toute la ville.

Depuis 2019, la Ville déploie également son premier parc naturel urbain (PNU). Il permet de relier à pied ou en vélo, sur 4,7 kilomètres, le parc Jourdan au lycée Cézanne.

Enfin, Aix-en-Provence a été choisie pour mettre en place le projet Airfresh, labellisé par l’Europe et dont l’objectif est de mesurer précisément l’impact des arbres sur la qualité de l’air. 400 arbres ont été plantés aux Milles pour permettre d’en mesurer l’impact.

En parallèle, la Ville travaille au déploiement des rues scolaires. Il s’agit de fermer à la circulation motorisée aux heures d’entrée et de sorties des classes les rues adjacentes aux écoles. Ce dispositif permet de faciliter les déplacements des enfants à pied ou à vélo jusqu’à leur école et favorise l’amélioration de la qualité de l’air, et donc une meilleure santé pour tous.