Créations de la classe de composition


Quentin Ruquet, étudiant en deuxième cycle de composition au conservatoire Darius Milhaud, est diplômé de la faculté d’Aix-Marseille d’une licence en Musicologie. Il puise ses influences dans les musiques actuelles et traditionnelles du monde.



Huapango mystérieux de Quentin Ruquet

Pièce aux accents latino-Américains,inspirée des danses de l’est du Mexique.


Cette pièce achevée au début de l’année 2019, se veut d’abord un travail sur l’atmosphère sonore et le timbre. Divisée en trois mouvements joués sans interruption, elle peut s’écouter tel un unique et grand geste, un plongeon dans une atmosphère nocturne, parfois inquiétante. Divers éléments motiviques traversent l’ensemble de l’œuvre, et développent ainsi une forme en arche, dont le second mouvement, qui suggère une musique rituelle, se trouve être le sommet. Cette pièce marque également les intérêts naissant du compositeur pour la vocalité instrumentale. Les restes d’un lyrisme néo-romantique laissent place à un dialogue presque humain entre les différents protagonistes musicaux.

Clément Waquet

Après avoir obtenu une licence de Musicologie à l’université Aix-Marseille, un DEM et validé un cycle de perfectionnement en percussions au CRR d’Aix-en-Provence où il y étudie également l’harmonie, la composition et l’improvisation, il poursuit aujourd’hui ses études à la Haute École des Art du Rhin à Strasbourg en licence d’interprétation en percussions. Sa vision de la musique se construit autour de la pluridisciplinarité dans sa pratique instrumentale, par la diversité des styles musicaux qu’il aborde ; et au travers de l’importance qu’il accorde à la création et à la composition. Il s’implique dans des groupes de jazz au vibraphone, dans des projets classiques et contemporains en percussions, dans le groupe de métal progressif Harpocrate à la batterie et dans un contexte audiovisuel en tant que compositeur à l’image ; autant de directions vers lesquels il compte se diriger pour entamer et développer sa carrière.

Composé en 2018 au sein de la classe de composition d’Etienne Kippelen à Aix-en-Provence, ce sextuor pour flûte, violon, alto, violoncelle, contrebasse et piano propose un voyage à travers différentes scènes et atmosphères parfois rythmées, parfois plus vaporeuses. Leur mise en lien est semblable à l’intrigue d’une histoire dont l’auditeur est invité à en imaginer le propos.