Depuis de nombreuses années la Ville est vigilante sur les nuisances engendrées par l’aérodrome des Milles. Aux côtés de l’association CD2A, qui défend l’intérêt des Millois, une feuille de route avait été signée fin 2022 en sous-préfecture, afin de figer un certain nombre de points concernant les nuisances et le nombre de vols, ceci dans le cadre du projet d’extension de l’aérodrome qui prévoit la construction d’un aérodrome de 800 m² dédié à l’aviation d’affaire et 6 000 m² de hangars pour le stationnement et l’entretien des avions. Sophie Joissains avait alors émis un avis favorable sur le projet, au titre de la conformité au plan local d’urbanisme et des besoins de la sécurité civile.
Mais d’après la Mission Régionale de l’Autorité Environnementale, cette extension entraînerait « une légère augmentation du trafic d’affaires et une baisse de la composante loisirs sans en quantifier l’évolution ; et que le projet a des impacts potentiels vis-à-vis des riverains et de la pollution atmosphérique ». Suite à cet avis, le maire a émis un avis défavorable.
Pour Sophie Joissains, « il est hors de question que le nombre de mouvements s’accroisse et je souhaite que l’aérodrome conserve sa vocation première autour de l’aviation de loisir ». À cet effet, je vais solliciter un déclassement de l’aérodrome afin qu’il ne soit plus considéré d’intérêt national » renchérit le premier magistrat de la ville.